Citations de Alessandro Baricco (courtes)

Quelquefois, hasarder des réponses est seulement une manière d'éclaircir pour soi-même des questions.
La mer est sans routes, la mer est sans explications.
Les gens sont comme ça, méchants avec ceux qui perdent.
Le destin n'est pas une chaîne mais un envol.
C'est une belle manière de se perdre, que se perdre dans les bras l'un de l'autre.
Là où la vie brûle, la mort vraiment n'est rien.
Ne rien faire est une chose. Ne rien pouvoir faire en est une autre.
Il faut toujours semer derrière soi un prétexte pour revenir, quand on part.
Ecrire à quelqu'un est la seule manière de l'attendre sans se faire de mal.
L'unique, la plus douce protection contre toutes les peurs c'est celle-là - un livre qui commence.
Pour apprendre à boxer il suffit d'une nuit. Il faut une vie entière pour apprendre à combattre.
Le destin a coutume de donner d'étranges rendez-vous.
Aucune oeuvre d'art n'est assez forte pour survivre à la surdité de ceux qui l'écoutent.
Des choses arrivent qui sont comme des questions. Une minute se passe, ou bien des années, puis la vie répond.
Les choses ne sont plus ce qu'elles sont mais ce qu'elles génèrent.
Les fils naissent avec en eux ce que la vie, chez les pères, a laissé à moitié.
L'obscurité suspend tout. Il n'y a rien qui puisse, dans l'obscurité, devenir vrai.
Il est des gestes qui trouvent une justification bien des années plus tard : le bon sens posthume.