Citations de Alphonse Boudard (courtes)

On se porte toujours mieux à rien demander à personne.
Le printemps, c'est tout un poème. On en parle, on le pratique, on l'attend...
Il faut toucher le fond pour être lucide, et ça se paye autrement qu'avec des mots.
L'hypocrisie est une respiration sans laquelle la vie en société serait impossible.
Je t'avais dit qu'on voulait plus te revoir ! T'es con ou tu veux vraiment une avoine ?
Pour ne pas perdre ses illusions, le mieux c'est d'en avoir le moins possible.
Parfois la vie vous joue des tours, on se fait clicboquer la patte et ça vous sauve du pire.
Ca vous a un côté sinistre la photographie... c'est de la mort en image.
Sa claque de rouler en Ami 6 avec sur les arêtes des costards du Bon Marché !
Sans la pilule ça serait encore un gros péché de tringler hors des liens conjugaux.
- Vous êtes charmant...nous pourrions peut-être nous revoir...en dehors de tout cela !
On se prélassait là jusqu'à la nuit... à moins qu'un orage, une ondée nous déhotte.
Où irions-nous, si les détenus brisant leurs chaînes ne les rafistolaient pas aussi sec pour y cadenasser leurs adversaires ?
Que les choses soient parfaitement légales ! La loi d'abord... toujours la loi... le respect de la loi !
Son entreprise une fois remise à neuf n'avait plus qu'à rouler à l'huile sainte dans les rouages.
Les seul vrais cadeaux sont ceux où l'on a du se priver pour les faire.
Mais ne vaut-il pas mieux vivre vieux chauve que de mourir chevelu à dix-huit ans dans les luzernes ?
Apprenez que tout flatteur vit au dépens des électeurs.
La confession en désuétude ça fait le beurre frais de la psychanalyse.
Un chien ça aboie, ça ne parle pas...
Un psychanalyste est un homme qui va au Crazy Horse Saloon et qui regarde les spectateurs.
L'argent n'a pas d'odeur et une serviette bourrée de biffetons ne sent que le cuir.
Un homme abjure pas sa foi, après huit piges aux durs, pour une grappe de raisin, une banane.
Dans le doute on s'abstient, c'est plus sage et moins féroce.
La raison des médiocres est toujours triomphante.
Les hommes ne sont pas obligatoirement féroces, mais la machine administrative les décervelle... les rend parfaits robots.
Tout est bon pour ceux qui savent observer les drames de la vie.
Chez les intellos, l'instinct est atrophié par les spéculations de l'esprit.
Qui n'a pas connu l'Affaire ne sait rien !
Certains ont la vocation de soulager les hommes de leurs misères, et d'autres de leurs économies.
C'est ça la vraie langue internationale et pacifique, le rire.