Citations de Arthur Rimbaud (courtes)

L'éternité C'est la mer mêlée Au soleil.
L'amour veut vivre aux dépens de sa soeur, l'amitié vit aux dépens de son frère.
La vie est la farce à mener par tous.
Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens.
On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
La seule chose insupportable, c'est que rien n'est supportable.
O flots abracadabrantesques Prenez mon coeur, qu'il soit sauvé.
J'ai fait la magique étude Du Bonheur, que nul n'élude.
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l'amour.
Les aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer.
Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser.
Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux. - Et je l'ai trouvée amère.
La nature n'est qu'un spectacle de bonté.
La vie fleurit par le travail.
Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes.
Le ciel est joli comme un ange.
La vision de la justice est le plaisir de Dieu seul.
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles, Je dirai quelque jour vos naissances latentes.
Si stupide que soit son existence, l'homme s'y rattache toujours.
Allons ! La marche, le fardeau, le désert, l'ennui et la colère.
L'ivresse, c'est le dérèglement de tous les sens.
Je ne demande pas de prières ; avec votre confiance seulement, je serai heureux.
Je me crois en enfer, donc j'y suis.
L'action n'est pas la vie, mais une façon de gâcher quelque chose, un énervement.
C'est perdre son argent que de perdre son temps.
La poésie ne rythmera plus l'action, elle sera en avant.
Je redoute l'hiver parce que c'est la saison du confort !
Je suis esclave de mon baptême. Parents, vous avez fait mon malheur et vous avez fait le vôtre.
La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde.
Je est un autre.
Et c'est encore la vie ! - Si la damnation est éternelle !
La morale est la faiblesse de la cervelle.
Tous les êtres ont une fatalité au bonheur.
L'amour est à réinventer.
Il faut être absolument moderne.
O saisons ô châteaux. L'âme n'est pas sans défauts.
Le poète définirait la quantité d'inconnu s'éveillant en son temps dans l'âme universelle.
L'enfer ne peut attaquer les païens.
La main à plume vaut la main à charrue. Quel siècle à mains !
Le travail humain ! c'est l'explosion qui éclaire mon abîme de temps en temps.
La femme ne sait plus même être courtisane !
Ah ! Que le temps vienne Où les coeurs s'éprennent.
Plus de lendemain, Braises de satin, Votre ardeur Est le devoir.
Esclaves, ne maudissons pas la vie.
Le monde marche ! Pourquoi ne tournerait-il pas ?