Citations de Charles-Eugène de Lévis-Charlus (courtes)

L'ingratitude ne décourage pas la bienfaisance ; mais elle sert de prétexte à l'égoïsme.
Soyez meilleurs, vous serez plus heureux. Voilà la plus puissante leçon de morale car elle est fondée sur l'intérêt.
De tous les sentiments, le plus difficile à feindre c'est la fierté.
L'homme s'ennuie du bien, cherche le mieux, trouve le mal et s'y soumet, crainte du pire.
L'ennui est une maladie dont le travail est le remède ; le plaisir n'est qu'un palliatif.
Le bonheur est l'absence des peines, comme la santé est l'absence des maladies.
La flatterie n'a tant de charmes que parce qu'elle nous paraît confirmer le jugement de notre amour-propre.
La critique est un impôt que l'envie perçoit sur le mérite.
Celui qui n'est jamais content ne contente jamais.
Le chant est à la parole ce que la peinture est au dessin.
En avouant ses erreurs, on met la raison au présent et le tort au passé.
Les conteurs d'histoires ressemblent aux gens qui vivent d'emprunt, leur crédit ne dure pas.
Tout est relatif, excepté l'infini.
La seule garantie d'une longue paix entre deux Etats est l'impuissance réciproque de se nuire.
Oter l'espoir au vice, c'est donner des armes à la vertu.
La plus commune des inconséquences est de ne pas vouloir les moyens de ce que l'on veut.
Gouverner, c'est choisir.
L'attention est le burin de la mémoire.
Rien n'assure mieux le repos du coeur que le travail de l'esprit.
Il est encore plus facile de juger de l'esprit d'un homme par ses questions que par ses réponses.
La vertu triomphe de la générosité sur l'intérêt.
En politique comme en amour, il n'y a point de traités de paix, ce ne sont que des trêves.
La vertu est le triomphe de la générosité sur l'intérêt.
L'argent est comme le temps : n'en perdez pas, vous en aurez toujours assez.
Le prince habile dans l'art de gouverner les hommes se sert de leurs défauts pour réprimer leurs vices.
Le regret de n'avoir pas fait une mauvaise action profitable est bien plus commun que le remords.
Les grands travailleurs ne valent rien pour les grandes places ; mais ils sont bons pour les emplois subalternes.
On n'aime plus lorsque les sacrifices coûtent ; on aime peu lorsqu'on s'aperçoit qu'on en fait.
Le temps use l'erreur et polit la vérité.
Conduisez-nous avec la fortune comme avec les mauvaises paies ; ne dédaignez pas les plus faibles acomptes.
Tel court au danger qui n'oserait l'attendre.
Vous croyez que vous êtes modeste. Je ne vous savais pas si orgueilleux.
Les jouissances les plus douces sont celles qui n'épuisent pas l'espérance.
La crainte et l'espérance se partagent la vie ; le plaisir et la douleur n'occupent que des moments.
La résignation est au courage ce que le fer est à l'acier.
Le plus lent à promettre est toujours le plus fidèle à tenir.
L'habitude de la sagesse dispense presque toujours de la vertu.
Les hommes donnent l'impulsion aux affaires, et les affaires entraînent les hommes.
Combien de désirs sont décorés du nom de volontés.
Tout ce que les femmes peuvent raisonnablement promettre, c'est de ne pas chercher les occasions.
Si les peines détruisent le bonheur, les plaisirs le dérangent.
L'on peut aimer plus d'une fois, mais non pas la même personne.
Le passé est soldé, le présent vous échappe, songez à l'avenir.
L'oisiveté est la rouille de l'âme.
L'imagination peint, l'esprit compare, le goût choisit, le talent exécute.
La crainte gouverne le monde, et l'espérance le console.
Rarement ce que l'on n'entend pas sans peine vaut-il la peine d'être entendu.
Il y aurait de quoi faire bien des heureux avec tout le bonheur qui se perd en ce monde.
Le génie crée, l'esprit arrange.
Rarement ce que l'on entend pas sans peine vaut-il la peine d'être entendu.
Si vous étiez grand, vous ne monteriez pas sur des échasses.
Il n'y a de mérite à être fidèle que lorsqu'on commence à devenir inconstant.
Réprimez, vous aurez moins à punir.
La plupart des peines n'arrivent si vite que parce que nous faisons la moitié du chemin.