Citations de Edmond Rostand (courtes)

Il n'est de grand amour qu'à l'ombre d'un grand rêve.
Si les baisers s'envoyaient par écrit, Madame, vous liriez ma lettre avec les lèvres !
C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière.
Ô Soleil ! Toi sans qui les choses ne seraient que ce qu'elles sont.
A la fin de l'envoi, je touche.
Il n'y a de grand amour qu'à l'ombre d'un grand rêve.
Je fais, en traversant les groupes et les ronds - Sonner les vérités comme des éperons.
Tous les mots sont fins quand la moustache est fine.
C'est très bien. J'aurai tout manqué, même ma mort.
Si fraîche qu'on pourrait, l'approchant, prendre un rhume de coeur.
Eh bien ! Oui, c'est mon vice. Déplaire est mon plaisir. J'aime qu'on me haïsse.
Ne pas prendre parti, c'est le prendre pour nous.
Moi, Monsieur, si j'avais un tel nez, il faudrait sur le champ que je l'amputasse !
Les plus beaux yeux pour moi sont des yeux pleins de larmes.
O soleil ! Toi sans qui les choses Ne seraient pas ce qu'elles sont !
Un baiser c'est un secret qui prend la bouche pour oreille.
Un pessimiste est un homme qui dit la vérité prématurément.
La haine est un carcan, mais c'est une auréole.
Un gros nez est en effet le signe d'un homme affable, bon, courtois, spirituel, libéral, courageux, tel que moi.
Votre nom est suspendu dans mon coeur comme la langue d'une cloche.
Je ne m'attife pas ainsi qu'un freluquet, mais je suis plus soigné si je suis moins coquet.
Oui, ma vie Ce fut d'être celui qui souffle - et qu'on oublie !
Allons, laissez tomber les feuilles de platane... - Et racontez un peu ce qu'il y a de neuf - Ma gazette ?
Les haines de races ne sont jamais au fond, que des haines de places.
Les meilleurs sont les vers qu'on ne finit jamais.
Le ciel, c'est quand on aime ; pour être aimés du Père, aimez votre prochain.
On trouve des mots quand on monte à l'assaut !
Un grand nez peut être l'indice d'une grande âme
Plaisanter devant le danger est la politesse suprême, un refus délicat de se poser en héros tragique.
Mais il doit tremper dans votre tasse : Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap !
M'accuser - justes dieux ! - De n'aimer plus... quand... j'aime plus !
Déplaire est mon plaisir. J'aime qu'on me haïsse !
Travailler sans souci de gloire ou de fortune.
Angoisse métaphysique : ou l'apaiser avec un Dieu, ou la noyer dans le plaisir, ou la guérir par des pilules.
C'est la nuit que la foi en la lumière est admirable.
Le rêve, seul, intéresse. Qu'est-ce qu'une vie sans rêve ?
Vous devez me croire quand je crois, et non quand je doute.
Toutes nos âmes sont écrites dans nos yeux.
Le mariage arrangé n'est pas chose tentante pour deux jeunes serins poétiques
Je chante pour mon vallon en souhaitant que dans chaque vallon un coq en fasse autant.
Ne le plaignez pas trop : il a vécu sans pactes, Libre dans sa pensée autant que dans ses actes.
La meilleure prière est la plus clandestine.
Je t'aime, et suis tienne !
Des larmes au baiser il n'y a qu'un frisson !
La pudeur vous défend de voir ma lame nue ?
Un baiser est un secret qui prend les lèvres pour l'oreille.
Je n'aimais qu'un seul être et je le perds deux fois !
J'aime que leur souffrance ait changé de viscère, et que ce soit leur coeur, maintenant, qui se serre !
Un homme ne se bat pas pour gagner ; il vaut mieux se battre en vain.
Je mourrais sur le bûcher plutôt que de changer un point-virgule !
Baiser, festin d'amour dont je suis le Lazare !
Et si les baisers dans ces mots pouvaient aussi voyager, Madame, vous liriez cette lettre avec vos lèvres.
L'amour n'est que hasard !
Moi, c'est moralement que j'ai mes élégances.
Un oiseau qui peut gober est qualifié pour apprendre à chanter.