Citations de Erik Orsenna (courtes)

L'amitié n'était-elle pas une forme de la musique ?
Que sait du désert celui qui ne regarde qu'un grain de sable ?
La vie est une. Qui la découpe en petits morceaux n'en peut saisir le visage.
Un fils doit un jour se dégager de sa mère pour vivre pleinement sa vie.
Il ne faut pas confondre amitié et besoin de confidences.
Nous devons dormir pour donner assez de place au rêve.
Le Bourgueil rend bavard mais ne facilite pas l'élocution.
Rien, aucune créature au monde n'est plus ridicule, et déplaisante, qu'une fille amoureuse.
Une origine est toujours la fille d'une origine plus ancienne.
Le jardin, c'est de la philosophie rendue visible.
Le jardin est la prolongation naturelle d'une conception de la vie.
La vie est la seule carrière qui m'intéresse.
Réclamer le possible, tout le possible, c'est critiquer le monde tel qu'il est.
Toute agitation n'est pas action.
Les citations sont les pilotis de l'écrivain fantôme : sans elles, il s'enfoncerait doucement dans le néant.
Tentative de définition du paradis : seul endroit de la terre d'où l'on fuit au péril de sa vie.
Plus qu'aucun autre art, celui des jardins dépend d'un bon vouloir allié à de gros et durables moyens.
Très peu de choses sont urgentes, même en politique.
Les seules vérités qui vaillent sont des vérités lentes.