Citations de Françoise Giroud (courtes)

La jeunesse est courte. C'est la vie qui est longue...
Bonheur : faire ce que l'on veut et vouloir ce que l'on fait.
Les femmes ne sont pas faites pour collectionner les hommes, ça les démoralise.
L'élégance est toujours noire.
Vivre sans téléphone portable, vous imaginez le supplice ?
La féminité n'est pas une incompétence. Elle n'est pas non plus une compétence.
Le monde n'a jamais été un océan de paix.
Les hommes ont toujours eu beaucoup de courage pour supporter les malheurs des femmes.
La télévision n'est pas le reflet de ceux qui la font, mais de ceux qui la regardent.
Garçon ou fille, homme ou femme, il n'y a que des individus fiables ou non.
Quant aux bons souvenirs, ce sont des bijoux perdus.
L'indifférence est une infirmité de l'esprit et du coeur.
On ne tire pas sur une ambulance.
Le foot, c'est la guerre sans morts.
C'est important, la musique... La seule chose qui fédère les jeunes gens. Une sorte d'espéranto.
Si le sida ne s'attrapait qu'à travers des seringues, il n'intéresserait personne.
On ne possède pas un chat, c'est lui qui vous possède.
On ne prend pas une nationalité comme on prend son parapluie.
Le discours, c'est ce qui distingue la personne humaine de l'animal et le démocrate de la brute.
Connu ou pas, talentueux ou besogneux, un auteur est toujours un sac de nerfs.
La prostitution est un phénomène masculin.
Le chômage est comme une marée noire qui recouvre l'herbe verte, là où elle a poussé.
La politique, c'est cela : avoir une vision et agir pour qu'elle se réalise.
Une femme, avec quatre enfants, n'a pas le temps de s'ennuyer.
Rien n'est jamais joué si l'on se refuse à subir.
Il y a toujours quelque chose de profondément émouvant dans la perfection, où qu'elle se loge.
Agir, c'est se protéger.
On ne donne pas la vie. On la transmet.
On ne retient pas la vie qui s'en va.
Les raisons du commerce sont toujours les plus fortes.
Seules les bêtes font des petits sans les désirer.
Quels drôles de métiers que les métiers d'argent.
Bien vieillir, en littérature, c'est ce qu'il y a de plus difficile.
Les Bourses ne traduisent pas l'état des économies, mais la psychologie des investisseurs.
La situation la plus insupportable n'est pas le malheur subi, c'est le malheur imaginé.
Vieillir, c'est autre chose aussi. C'est se désintéresser.
Tout chef politique doit avoir l'instinct du tueur !
Souvent, ceux qui sont au pouvoir se croient invulnérables.
Le désir n'a jamais fait la preuve de l'existence de l'objet du désir.
A travailler on s'ennuie moins qu'à s'amuser.
Les bêtes savent quand on est malade : elles fuient.
C'est voluptueux, de ranger ; mais c'est tuant.
C'est parce que nous avons terriblement besoin de Dieu que nous l'inventons...
Il y a des abîmes d'où personne ne peut vous sortir.
Un président n'a pas d'amis.
L'amour devenu sans objet n'entretient aucun foyer de lumière.
Tout se passe comme si chacun sentait vaguement que le pouvoir n'a plus de pouvoir.
Se souvenir, c'est s'écorcher.
Seuls les vivants respectables font des morts respectables.
Il n'y a pas de guerre sans morts.
Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables et qu'on n'a pas remplacés.