Citations de Georges Braque (courtes)

Le vase donne une forme au vide, et la musique au silence.
Avec l'âge, l'art et la vie ne font qu'un.
J'aime la règle qui corrige l'émotion. J'aime l'émotion qui corrige la règle.
Il n'y a que celui qui sait ce qu'il veut qui se trompe.
La vérité existe. On n'invente que le mensonge.
Il faut toujours avoir deux idées : l'une pour tuer l'autre.
La culture engendre la monstruosité.
Le vrai matérialiste, plus il descend dans la matière, plus il exalte la spiritualité.
L'art est fait pour troubler. La science rassure.
Il n'est en art qu'une chose qui vaille : celle qu'on ne peut expliquer.
Le progrès en art ne consiste pas à étendre ses limites, mais à les mieux connaître.
C'est l'imprévisible qui crée l'événement.
Le conformisme commence à la définition.
Je fuis mon semblable. Dans tout semblable, il y a un sosie.
L'espoir est né de la crainte du lendemain.
La conscience est la mère du vice.
Le tableau est fini quand il a effacé l'idée.
En art, il n'y a pas d'effet sans entorse à la vérité.
L'idéalisme est une forme convenue de l'espérance.
La vérité n'a pas de contraire.
Les preuves fatiguent la vérité.
Il faut se contenter de découvrir, mais se garder d'expliquer.
Penser et raisonner font deux.
Ce n'est pas le but qui est intéressant, ce sont les moyens pour y parvenir.
L'action est une suite d'actes désespérés qui permet de gagner l'espoir.
Où l'on fait appel au talent, c'est que l'imagination fait défaut.
Les démocraties ont remplacé le faste par le luxe.