Citations de Jacques Chancel (courtes)

Je ne regarde jamais derrière moi. Non pas que j'oublie, mais c'est un autre temps.
Avec pas mal d'humour, on pourrait espérer un âge d'or pour demain.
Je ne comprends pas les gens qui ne se promènent qu'autour de leur nombril.
Les carriéristes de passage ne me fascinent guère, mais il m'arrive de les trouver charmants...
Je ne suis pas comme certains qui sous prétexte qu'ils sont à la télévision se permettent mensonge et falsification.
J'ai été vieux trop jeune et je suis jeune trop tard !
La télévision ne rend fou que ceux qui le sont déjà un peu.
L'indiscipline est mon ordre préférentiel.
L'âge d'or ? Un vieux fantasme, une nostalgie d'apparat.
Il vaut mieux attraper un torticolis en visant trop haut que devenir voûté en regardant trop bas.
Le mieux dans la vie, ce sont les passions qu'on peut pousser jusqu'au bout de ses ambitions.
L'audiovisuel n'est pas le seul à se trouver en manque de génie.
J'aime planter mon chevalet devant un personne et en découvrir la face cachée.
Je m'insurge contre ceux qui interdisent le beau aux humbles et qui confondent intelligence et culture.
La culture peut être aussi du divertissement, pourvu qu'il ne vise point bas.
C'est une politique typiquement française que de dénigrer tout ce que nous avons de bon.
"De mon temps" est d'une certaine manière l'expression d'un regret.
Il ne faut pas donner au public ce qu'il aime mais ce qu'il pourrait aimer.
J'ai toujours préféré être écouté qu'entendu.
Le vrai pauvre, le grand déshérité, c'est celui que personne n'écoute.
Si vulgariser, c'est porter à d'autres ce qu'on aime, je suis d'accord.
Se fabriquer des ennemis est une occupation d'aristocrate.
Lorsque j'ai un livre entre les mains, je suis sûr de passer un très bon moment.