Citations de Jean Guéhenno (courtes)

La vraie lecture commence quand on ne lit plus seulement pour se distraire et se fuir, mais pour se trouver.
Le souvenir de l'effort est toujours un souvenir heureux et l'on sourit aux anciennes misères vaincues.
La fraternité est ce qui distingue les humains. Les animaux ne connaissent que l'amour.
Chacun de nous se promène avec bienveillance dans cette galerie de portraits de lui-même qu'est sa mémoire.
Un livre est un outil de liberté.
Encore une fois, penser à soi avec abstraction des choses naturelles, c'est ne penser à rien.
Il faut mener un homme, tout homme, jusqu'à lui-même et lui apprendre à se construire.
Aucune vie ne supporte de copie, et cela suffit, quelle qu'elle soit, à garantir sa valeur.
L'orgueil et la violence des forts ne cessent de recréer l'injustice.
Nous vivons tous entre notre vanité qui nous perd et notre orgueil qui nous sauve.
On n'a pas d'autre maître que soi-même ; il faut que ce maître soit dur.
Aucune violence n'a jamais ajouté à la grandeur des hommes.
Les vrais livres sont rares.
C'est l'extrême de la culture de savoir s'amuser avec soi.
Les livres ne font que rendre ce qu'on leur donne.
L'homme de l'avenir vaudra ce que vaudront ses loisirs.
Toute vraie culture n'est qu'intérieure.
On défend bien plus férocement sa chance que son droit.
On plaint plus souvent qu'on admire, même si l'on aime mieux soi-même être admiré que plaint.
Nos manques nous servent presque autant que nos biens.
Chacun a son dictionnaire.