Citations de Jean-Jacques Goldman (courtes)

Quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi.
Parfois, même tout donner n'est pas forcément suffire.
Le temps nous lâche, lasse, glace et gagne toujours.
Que faut-il, quelle puissance, Quelle arme brise l'indifférence ?
Le véritable amour c'est quand un silence n'est plus gênant.
Il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur.
Pas de question ni rébellion
Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés
Je marche seul
Dans les rues qui se donnent
Et la nuit me pardonne, je marche seul
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile.
Je marche seul
Sans témoin, sans personne
Que mes pas qui résonnent
Je marche seul
Acteur et voyeur
Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Je te donne toutes mes différences
Tous ces défauts qui sont autant de chances
Si tu as la force et la foi L'or est à portée de tes doigts .
J'irai au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
Quand la vie s'obstine dans ces heures assassines
Je suis riche de ça, mais ça ne s'achète pas
Y'a que les routes qui sont belles Et peu importe où elles mènent.
Faut du coeur et faut du courage
Mais tout est possible à mon âge
J'm'en sortirai, j'me le promets
Et s'il le faut, j'emploierai des moyens légaux
Je suis de ceux que la foule rassure On ne peut être rien que parmi des milliers.
On sera jamais des standards
Des gens bien comme il faut
J'ai beau me dire
Qu'il faut du temps
J'ai beau l'écrire
Si noir sur blanc
Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance.
Nous avons tous été vainqueurs, même le dernier des derniers Une fois au moins les meilleurs, nous qui sommes nés.
Je te donne mes notes, je te donne mes mots
Quand ta voix les emporte à ton propre tempo
Et quoi que j'apprenne, je ne sais pas Pourquoi je saigne et pas toi.
J'étais parti pour me trouver Je ne reviens que pour aimer.
Nos raisons renoncent Mais pas nos mémoires.
L'hiver est glace, l'été est feu
Ici, y'a jamais de saison pour être mieux
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
On écrit bien mieux qu'on ne dit On ose tout ce que la voix bannit.
Passe ma chance Tournent les vents Reste l'absence Obstinément.
Il y a une question dans "je t'aime"
Qui demande "et m'aimes-tu, toi ?"
On n'avoue rien si l'on est innocent Les mots sont vains, les mystères indulgents.
On a tant besoin que l'on ait besoin de nous.
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton coeur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Il n'y a rien de pire que l'amour sauf de ne pas aimer.
On pardonne un jour tous les faits de guerre. On n'oublie guère les effets de l'amour.
Je te donne ce que j'ai, ce que je vaux.
J'ai beau me dire
Que c'est comme ça
Que sans vieillir
On n'oublie pas
Je n'aime pas travailler juste par intérêt, j'en ai pas besoin.
T'échappes à la police, pas aux statistiques.
Quand on aime on a tort, on est stupide, on est sourd.
Minuit se lève en haut des tours
Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd
Les chansons sont souvent plus belles que ceux qui les chantent.
Les rockers engagés sont nos derniers des justes Ils nous sauvent peut-être pendant qu'on s'amuse.
Les amants se perdent en s'aimant.
Les dingos, les vrais marginaux Sont dans les palaces, pas dans les ghettos
Y a pas de haine
Y a pas de rois
Ni dieu ni chaînes
Qu'on ne combat
Une chanson est forcément populaire.
Ce qu'il y a de plus noble, c'est les gens qui font danser les autres.
On n'échappe à rien, pas même à ses fuites.