Citations de Jean-Michel Wyl (courtes)

Chercher à comprendre, c'est commencer à désobéir.
Quel dommage que les imbéciles soient des gens si pleins d'assurance et les gens intelligents, si pleins de doutes.
Le printemps, c'est l'été en pièces détachées !
Si le suicide ne règle pas toujours son propre problème, il règle malheureusement - souvent, en tous cas - celui des autres...
La sérénité, c'est l'absence de doute.
Mieux vaut une vie vécue qu'une vie qu'on aurait dû vivre !...
Le cancer de tout ce qui est beau est bien l'habitude. Car elle infiltre ses silences.
La police n'a guère de pouvoir. C'est le pouvoir qui a la police.
Je ne crois pas que les fous existent. Il y a seulement des incompris.
Lire, c'est également découvrir que rien n'est jamais acquis à l'homme.
La vie serait beaucoup plus simple si l'on ne retenait que l'essentiel des choses.
Les impressions, c'est le cancer de l'objectivité.
Le suicide n'alimente pas l'orgueil : c'est là son seul défaut.
C'est fou ce qu'on peut passer de temps dans une vie d'homme, à vouloir éteindre des passions !
La vie c'est comme les pierres du chemin : on la pousse et elle disparaît.
Lire, c'est déchiffrer l'ambiguïté.
La douceur est dangereuse lorsqu'on ne l'a jamais connue.
En définitive, nous aimons tout pour nous-mêmes. L'amour est le plus égoïste des états...
Lire, c'est déjà poser l'équation de l'incertitude.
L'homme doit vaincre, toujours vaincre... Avant d'être vaincu lui-même.
L'argent, ça libère un peu de la mort et de la solitude...
Si vous avez des opinions, on risque de vous perdre... Si vous n'en avez pas, on vous blâme !
Qui dit révolution dit aussi armée.
Même les bons diables envoient du monde en enfer !
Le temps ce n'est ni de l'eau, ni de l'air. Ça fuit quand même. Ça coule.
Lire, c'est déchiffrer la contradiction.
A part le doute, c'est le doute de croire qui fait le plus souffrir.
L'indifférence. C'est déjà une manière d'aridité.
On tue les tyrans en leur faisant croire qu'on les admire.