Citations de Jules Michelet (courtes)

La femme n'est pas seulement une malade, mais une blessée. Elle subit incessamment l'éternelle blessure de l'amour.
Dans un couple, l'ennui engendre l'infidélité.
En nationalité, c'est tout comme en géologie, la chaleur est en bas ; aux couches inférieures, elle brûle.
Que peut-on faire sur la femme dans la société ? Rien ! Dans la solitude ? Tout !
Toute folie de la femme est une sottise de l'homme.
L'enseignement, c'est une amitié.
La famille s'appuie sur l'amour, et la société sur la famille.
Le difficile n'est pas de monter, mais en montant de rester soi.
Chaque homme est une humanité, une histoire universelle.
Le jour où la pitié devient moquerie commence un âge barbare.
Le coeur des mères se fond en douces caresses, en gâteries, en mille soins utiles et inutiles.
Les femmes et les enfants sont une aristocratie de grâce et de charme.
L'Angleterre est un empire, l'Allemagne un pays, la France est une personne.
L'église s'occupe du monde, elle nous enseigne nos affaires, à la bonne heure ! Nous lui enseignerons Dieu.
Dans le progrès humain, la part essentielle est à la force vive, qu'on appelle l'homme.
Le soleil de l'homme, c'est l'homme.
On ne sait pas assez combien les femmes sont une aristocratie. Il n'y a pas de peuples chez elles.
L'aiguillon de la chaleur, comme un trait de guêpe, irrite.
Le style n'est que le mouvement de l'âme.
Une chose peu remarquée, la plus déchirante peut-être au coeur maternel, c'est que l'enfant est injuste.
La France a fait la France, elle est fille de sa liberté.
Une âme pèse infiniment plus qu'un royaume, un empire, parfois plus que le genre humain.
Tout s'aigrit dans un vase aigre.
Le hasard aime à servir celui qui suit toujours une même pensée.
Peu de lectures, mais simples, fortes, qui laissent traces.
L'amour, l'aiguillon tout puissant de nos activités humaines !
Les mêmes craintes, les mêmes calamités ramènent les mêmes terreurs.