Citations de Julos Beaucarne (courtes)

A force de péter trop haut, le cul prend la place du cerveau.
Au pays du rêve, nul n'est interdit de séjour.
Il faut reboiser l'âme humaine.
Dès le moment où nous sortons du ventre de notre mère, nous devenons toutes et tous des émigrés.
Nous ne sommes que prétexte dans le paysage au passage de la vie et de l'ailleurs.
Le bonheur, c'est marcher inlassablement vers soi-même.
Un poète, c'est quelqu'un qui met de la dorure sur tout, c'est un compagnon du soleil.
La vieillesse se manifeste plus dans les rides de l'esprit que dans celles du visage.
Je pense de toutes mes forces qu'il faut s'aimer à tort et à travers.
Vis tes fantasmes mais n'en parle à personne les fous conscients sont internés.
J'aime l'homme incertain de ses fins comme l'est, en avril, l'arbre fruitier.
On ne peut répondre à tant de bienfaits que par l'ingratitude.
Quand tu auras épuisé toutes les façons de marcher de travers, tu finiras par marcher droit.
L'essentiel est de pouvoir remonter la montre de son coeur.
Là où il y a trop, il manque quelque chose.
La connaissance est plus près du silence que de la parole.
Il n'est pas nécessaire d'aimer la vie pour la transmettre.
Elle avait tellement de mémoire qu'elle se souvenait même du jour de sa mort.
Je sens qu'il faut moucher la chandelle de la haine et allumer celle du coeur.
Il faut toujours que j'égare mon stylo au moment où je vais écrire la pensée de ma vie.
Les artistes c'est comme les pieuvres ils crachent de l'encre pour se cacher.
Le boeuf ne se vente pas de sa force devant l'éléphant.
Les millionnaires du coeur sont en général les prolétaires du monde expliquez-moi cette inverse proportionnalité.
Ce n'est pas parce qu'on écrit sur du papier recyclé que les textes sont bons.
Les oeuvres complètent du soleil ne se lisent qu'à ciel ouvert.
Au pays des aveugles tous les borgnes sont sourds.
Quand les cheveux meurent, les regrets en font des têtes bouclées.
Les modes sont des maladies mentales entretenues par le commerce.
On ne connaît ni l'intérieur du mont ni l'envers du vent.
Plus on aimera trop moins ce sera assez.
On ne dispose pas de soi comme des autres.