Citations de Lautréamont (courtes)

Toute l'eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle.
Oui, quel est le plus profond, le plus impénétrable des deux : l'océan ou le coeur humain.
Le roman est un genre faux, parce qu'il décrit les passions pour elles-mêmes : la conclusion morale est absente.
Le doute est un hommage rendu à l'espoir.
Décrire les passions n'est rien ; il suffit de naître un peu chacal, un peu vautour, un peu panthère.
J'ai reçu la vie comme une blessure et j'ai défendu au suicide de guérir la cicatrice.
Le sommeil est une récompense pour les uns, un supplice pour les autres. Pour tous, il est une sanction.
La vraie douleur est incompatible avec l'espoir.
Qui vante la pitié vante la terreur.
La poésie doit être faite par tous. Non par un.
Pour étudier l'ordre, il ne faut pas étudier le désordre.
Le meilleur moyen de persuader consiste à ne pas persuader.
Le charme de la mort n'existe que pour les courageux.
Une maxime, pour être bien faite, ne demande pas à être corrigée. Elle demande à être développée.
Souffrir est une faiblesse, lorsqu'on peut s'en empêcher et faire quelque chose de mieux.
Les grandes pensées viennent de la raison.
On ne peut juger de la beauté de la vie que par celle de la mort.
L'éléphant se laisse caresser. Le pou, non.
Les gémissements poétiques de ce siècle ne sont que des sophismes.
On ne peut juger de la beauté de la mort que par celle de la vie.
Il n'était pas menteur, il avouait la vérité et disait qu'il était cruel.
La générosité jouit des félicités d'autrui, comme si elle en était responsable.
Ne pleurez pas en public.