Citations de Louis de Bonald (courtes)

La littérature est l'expression de la société, comme la parole est l'expression de l'homme.
Tout ce qui doit durer est lent à croître.
L'obéissance doit être active pour être entière, et la résistance passive pour être insurmontable.
L'homme désire plus vivement le pouvoir sur les autres, à mesure qu'il en a moins sur lui-même.
Les grandes pensées viennent du coeur, et les grandes affections viennent de la raison.
L'homme n'existe que par la société et la société ne le forme que pour elle.
Toutes les fois qu'on attend le retour de l'ordre, on ne peut se tromper que sur la date.
L'homme naît perfectible, l'animal naît parfait.
Un déiste est un homme qui n'a pas encore eu le temps de devenir athée.
Il y a des lumières que l'on éteint en les plaçant sur le chandelier.
L'homme, considéré par une vraie philosophie, est une intelligence servie par des organes.
Dans une société bien réglée, le bons doivent servir de modèle et les méchants d'exemple.
Depuis l'Evangile jusqu'au Contrat Social, ce sont les livres qui ont fait les révolutions.
La suffisance n'exclut pas le talent, mais elle le compromet.
Rapprocher les hommes n'est pas le plus sûr moyen de les réunir.
L'homme est une intelligence servie par des organes.
Un homme peut n'être pas l'égal d'un autre homme, mais il est toujours sont semblable.
Un recueil de pensées ressemble à ces lignes militaires trop étendues que l'ennemi peut percer en mille endroits.
L'homme n'est riche que de la modération de ses désirs.
Ce ne sont pas les gens riches qui oppriment le peuple, mais ceux qui veulent le devenir.
On peut être modéré avec des opinions extrêmes.
Dieu commande à l'homme de pardonner, mais en prescrivant à la société de punir.
Les bibliothèques, ces cimetières de l'esprit humain, où dorment tant de morts qu'on n'évoquera plus.
Il faut, quand on gouverne, voir les hommes tels qu'ils sont, et les choses telles qu'elles devraient être.
L'irreligion sied mal aux femmes ; il y a trop d'orgueil pour leur faiblesse.
L'instruction des hommes a dû commencer par des proverbes et doit finir par des pensées.
L'homme a plus de prévoyance à mesure qu'il a moins de mémoire.
Les orgueils blessés sont plus dangereux que les intérêts lésés.
Premiers sentiments, secondes pensées, c'est, dans les deux genres, ce qu'il y a de meilleur.