Citations de Machiavel (courtes)
En politique le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal.
Ce n'est pas le titre qui honore l'homme, mais l'homme qui honore le titre.
Il faut être un renard pour reconnaître les pièges et un lion pour effrayer les loups.
C'est un double plaisir de tromper le trompeur.
Il est plus sûr d'être craint que d'être aimé.
Là où la volonté est grande, les difficultés diminuent.
L'habituel défaut de l'homme est de ne pas prévoir l'orage par beau temps.
La nature nous a créés avec la faculté de tout désirer et l'impuissance de tout obtenir.
Gouverner, c'est mettre vos sujets hors d'état de vous nuire et même d'y penser.
Présumez toujours l'incompétence avant de rechercher un complot.
Gouverner, c'est faire croire.
Le temps n'attend pas, la bonté est impuissante, la fortune inconstante et la méchanceté insatiable.
Ne faites jamais à un ennemi une petite blessure.
Un changement en prépare un autre.
Le mépris et la haine sont sans doute les écueils dont il importe le plus aux princes de se préserver.
Celui qui trompe trouvera toujours ceux qui se laissent tromper.
Les hommes oublient plus facilement la mort de leur père que la perte de leur patrimoine.
Un signe d'intelligence est une prise de conscience de sa propre ignorance.
On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut.
Plus le sable s'est échappé du sablier de notre vie, plus nous devrions voir clair à travers.
Les grands hommes appellent honte le fait de perdre et non celui de tromper pour gagner.
En temps de paix, le mercenaire dérobe ; en temps de guerre, il déserte.
Que pour être efficace il faut cacher ses intentions !
Il faut estimer comme un bien le moindre mal.
Tout n'est pas politique, mais la politique s'intéresse à tout.
Tout le monde voit ce que vous semblez être, peu expérimentent ce que vous êtes vraiment.
On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal.
Le hasard gouverne un peu plus de la moitié de nos actions, et nous dirigeons le reste.
Une guerre est juste quand elle est nécessaire.
Contenter le peuple et ménager les grands, voilà la maxime de ceux qui savent gouverner.
il vaut mieux agir et se repentir que ne pas agir et regretter.
Le prince doit être un lion, mais il doit aussi savoir jouer au renard.
La soif de dominer est celle qui s'éteint la dernière dans le coeur de l'homme.
Aussi est-il nécessaire au Prince qui se veut conserver qu'il apprenne à pouvoir n'être pas bon...
Celui qui est cause qu'un autre devient puissant se ruine lui-même.
Les hommes sont toujours méchants au fond, à moins qu'ils ne soient réparés par quelque contrainte.
Il y a de bonnes lois là où il y a de bonnes armes.
La promesse donnée était une nécessité du passé : la parole rompue est une nécessité du présent.
Si tu savais changer de nature quand changent les circonstances, ta fortune ne changerait point.
Il n'y a pas moyen d'éviter la guerre ; elle ne peut être que différée au profit des autres.
D'une manière générale, les hommes sont ingrats, inconstants, hypocrites, craintifs du danger et cupides à nouveau.
Les hommes sont animés par deux impulsions principales, soit par l'amour, soit par la peur.
Jamais les hommes ne font le bien que par nécessité.
Les hommes ne savent être ni entièrement bon, ni entièrement mauvais.
Un changement laisse toujours la voie libre à l'établissement d'autres.
La politique n'a aucun rapport avec la morale.
Quiconque désire un succès constant doit changer sa conduite avec le temps.
La médisance irrite les hommes et ne les corrige pas.
Tout le mal de ce monde vient de ce qu'on n'est pas assez bon ou pas assez pervers.
Rien n'est aussi désespérant que de ne pas trouver une nouvelle raison d'espérer.
Il faut être prince pour comprendre le peuple, et il faut appartenir au peuple pour comprendre les princes.
Quand ni leur propriété ni leur honneur ne sont touchés, la plupart des hommes vivent satisfaits.
La calomnie irrite les hommes et ne les corrige pas.
Il vaut mieux être aventureux que prudent, car la fortune est une femme.
La fortune ne change que pour ceux qui ne savent pas se conformer au temps.
Être craint est beaucoup plus sûr que d'être aimé.
L'expérience prouve que jamais les peuples n'ont accru leur richesse et leur puissance sauf sous un gouvernement libre.
Je ne suis pas intéressé à préserver le statu quo; Je veux le renverser.
La meilleure forteresse qu'un prince puisse posséder est l'affection de son peuple.
L'affection du peuple est la seule ressource qu'un prince puisse trouver dans l'adversité.
L'or ne vous procurera pas toujours de bons soldats, mais de bons soldats peuvent vous procurer de l'or.
On ne chemine jamais qu'entraîné par la force de son naturel.
La capacité et la persévérance sont les armes de la faiblesse.
Les hommes sont tellement stupides et soucieux de leurs besoins actuels qu'ils se laisseront toujours tromper.
Comme il est périlleux de libérer un peuple qui préfère l'esclavage.
L'homme désarmé n'est pas seulement sans défense, il est aussi méprisable.
Un dirigeant sage ne doit jamais garder la foi quand, ce faisant, cela serait contraire à ses intérêts.
C'est une erreur de croire que, chez les grands personnages, les services nouveaux fassent oublier les anciennes offenses.
La prudence consiste donc à savoir distinguer des degrés de désavantage.
Le pardon procède d'une âme généreuse.
L'impétuosité et l'audace réalisent souvent ce que les moyens ordinaires échouent à réaliser.
La nature crée peu d'hommes courageux, l'industrie et l'entraînement en font beaucoup.
La sagesse consiste à être capable de distinguer les dangers et de choisir le moins nuisible.
Les hommes prudents savent toujours se faire un mérite des actes auxquels la nécessité les a contraints.
Le sage fait aussitôt ce que le fou fait finalement.
Car la force est juste quand elle est nécessaire.
C'est un prince insensé qui confie la sécurité de ses terres à des mercenaires.
Le bon ordre rend les hommes hardis, et la confusion, les lâches.
Un prince ne manque jamais de raisons légitimes pour rompre sa promesse.
Jamais rien de grand n'a été réalisé sans danger.
Celui qui pense que, chez les grands personnages, les nouveaux bénéfices font oublier les vieilles injures, il s'abuse.
Celui qui veut être obéi doit savoir commander.
Ce ne sont pas les titres qui honorent les hommes, mais les hommes qui honorent les titres.
Les hommes oublient plus tôt la mort de leur père que la perte de leur patrimoine.
Il ne faut jamais tomber dans la croyance que vous pouvez trouver quelqu'un pour venir vous chercher.
La peur est garantie par la peur du châtiment.
Le retard nous prive souvent d'opportunités et de l'envoi de nos forces.
Le paysan ne demande qu'à être seul pour prospérer en paix.
Car c'est là la tragédie de l'homme que les circonstances changent, mais il ne le fait pas.
Le monde fut toujours habité pas des hommes qui ont eu les mêmes passions.
Les hommes dans leur ensemble jugent plus avec leurs yeux qu'avec leurs mains.
C'est un défaut commun de l'homme que de ne pas tenir compte des tempêtes par beau temps.
Car, en vérité, il n'y a pas de moyen sûr de tenir autrement qu'en détruisant.
Rien ne se nourrit de lui-même comme le fait la libéralité.
Là où la volonté est grande, les difficultés ne peuvent pas être grandes.
Celui qui est cause qu'un autre devienne puissant, est lui-même ruiné.
Le changement n'a pas de circonscription.
Les nécessités peuvent être nombreuses, mais la plus forte est celle qui vous contraint à vaincre ou à mourir.
Une bataille que vous gagnez annule toutes vos erreurs.
Entre autres maux que le désarmé vous apporte, il vous fait mépriser.