Citations de Maurice Donnay (courtes)

L'homme a un an de plus chaque année, la femme tous les trois ans.
On peut, on doit abuser de la confiance d'une femme, mais jamais de sa méfiance... C'est dangereux.
Etre le premier amant d'une femme ne signifie rien ; il faut être son dernier amant ; tout est là.
Il n'y a pas de société possible, si elle n'est fondée sur l'hypocrisie.
Si j'avais dit à mon père, sévère ingénieur, que je voulais écrire, il m'aurait demandé : à qui ?
Les mariages d'aujourd'hui ? Ni union, ni multiplication, mais des additions en attendant la division.
Ce qui arrête souvent de dire la vérité, c'est qu'elle ressemble trop au mensonge des autres.
On appelle réflexe les mouvements que l'on fait sans réflexion.
Lorsque ma femme me fait un cadeau, j'éprouve deux surprises : d'abord le cadeau et ensuite de le payer.
Il y a tant de femmes qui, le lendemain de leur mariage, sont veuves du mari qu'elles avaient imaginé.
Un orateur : un monsieur qui dit des choses vagues avec la dernière violence.
- Vous trompez votre femme ? - Je ne la trompe pas puisqu'elle le sait !
Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque.
Le coeur, le coeur ? On emploie souvent ce mot, qui dit si bien ce qu'il ne veut pas dire.
Il y a dans ce mot mariage un étrange pouvoir dissolvant.
Ne vous hâtez jamais. Ainsi vous ne rendrez le soupir qu'à la dernière minute.
Avec certaines femmes, c'est le devoir des Danaïdes.
Il est des femmes pour qui les derniers outrages seraient les premières politesses.
Avec une campagne de presse bien menée, au bout de deux mois, les Français croiraient en Dieu.
Dans "je l'aimais", il y a "mais".