Citations de Monique Corriveau (courtes)

L'excellence, dans quelque domaine que ce soit, exige qu'on s'y consacre entièrement.
C'est plus facile de dire "ça m'est égal" que d'afficher sa détresse.
Un être offre à chaque regard un visage différent, modelé sur le regard même.
Se soustraire à l'emprise du présent signifie s'échapper à la fois vers le passé et vers l'avenir.
L'habitude aveugle, sourde et muette, affadit la conscience.
Le sport est un aspect important de la manipulation des masses.
Vieillir dans la dignité, est-ce donc un luxe réservé à l'élite ?
L'humour suppose une forte dose de détachement et de liberté.
On ne choisit pas les circonstances où l'on est placé, mais on choisit la manière de les accepter.
Toute idée nouvelle a besoin, comme une plante, d'enfoncer ses racines.
On ne retient vraiment que ce qui s'intègre dans l'ensemble de ses connaissances.
Nos coeurs et nos greniers sont des cimetières d'objets.
Si l'on pense, on ose critiquer au lieu d'obéir ; l'indépendance de l'esprit devient un crime.
On sort de l'enfance comme d'un pays. On ne revient pas en arrière.
On passe presque toute sa vie déguisé en adulte.
La religion commence peut-être au bord de la détresse.
Avant de faire la guerre, on la joue.
Les générations ne communiquent guère entre elles et ne le désirent pas.
Un homme réussit mieux sa vie auprès d'une femme qui le seconde.
Les plus puissants ne sont pas à l'abri de la vengeance et de la défaveur.
Des gens meurent pour la liberté ; leur mort suffit-elle à insuffler la vie à leur idéal ?
Le succès est là pour ceux qui n'ont pas peur de le cueillir.
A quoi sert de lutter quand on est sûr de perdre ?
On est seul dans la mort.
On ressemble à la vie qu'on a menée.
Tout demeure possible, tant qu'on ne choisit rien.