Citations de Publius Syrus (courtes)
La méchanceté, pour se faire encore pire, prend le masque de la bonté.
La loyauté est le seul lien stable de l'amitié.
Le temps de la réflexion est une économie de temps.
Même quand la blessure guérit, la cicatrice demeure.
La douleur de l'âme pèse plus que la souffrance du corps.
La prospérité fait abonder les amis ; L'adversité les jauge et les passe au tamis.
Toute question ne mérite pas réponse.
N'accuse point la mer à ton second naufrage.
Toute question ne mérite pas de réponse.
Le lendemain s'instruit aux leçons de la veille.
L'homme patient et courageux fait lui-même son bonheur...
L'homme superficiel, où le bon sens sommeille, pour ses amis du jour oublie ceux de la veille.
Les yeux sont aveugles lorsque l'esprit est ailleurs.
Une vie tranquille est une vie loin de tout soucis.
Celui qui sait se vaincre dans la victoire est deux fois vainqueur.
Une femme vertueuse commande à son mari en lui obéissant.
Qui défend un malfaiteur devient criminel.
Vaincre la colère, c'est triompher de son plus grand ennemi.
Le courage du soldat dépend de la prudence du général.
Ça soulage le coeur de couler tous ensemble.
Qui ne sait pas rendre un service n'a pas le droit d'en demander.
La bravoure ne cède pas devant le malheur.
Le mal caché est le plus grave.
L'exilé est un mort sans tombeau.
L'homme généreux invente même des raisons de donner.
Notre pire ennemi se cache dans notre coeur.
La fortune est de verre ; et, lorsqu'elle éblouit, Soudain elle se brise, et c'est comme son dernier bruit.
L'erreur d'un jour devient une faute, si l'on y retombe.
La foule des faux amis s'attelle à la richesse, elle s'éprouve à l'heure où sonne la détresse.
C'est un bonheur de mourir avant que d'invoquer le secours de la mort.
Une bonne renommée est comme un second patrimoine.
Nous envions le bonheur des autres, les autres envient le nôtre.
Il n'est pas d'ennemi plus dangereux, ni pire, qu'un soi-disant ami qui contre nous conspire.
Qui a perdu l'honneur n'a plus rien à perdre.
La fortune rend fou celui qu'elle veut perdre.
Personne ne sait ce qu'il est capable de faire tant qu'il n'a pas essayé.
Ce que l'on craint arrive plus facilement que ce qu'on espère.
Se vaincre, en plein triomphe, est triompher deux fois.
Amitié qui finit n'avait point commencé.
Le pire des défauts est de les ignorer.
L'amant ne connaît que son désir, il ne voit pas ce qu'il prend.
C'est le coeur et non le corps qui rend l'union inaltérable.
Il faut mépriser tout ce que l'on peut perdre.
Qui hésite à punir augmente le nombre des méchants.
si vous aimer vous même est votre bon plaisir, il ne manquera pas de gens pou vous haïr.
Heureux tu compteras mille amis empressés ; l'orage gronde-t-il ? Tous se sont éclipsés.
Le coupable craint la loi et l'innocent le sort.
On ne saurait être sage quand on aime, ni aimer quand on est sage.
Mieux vaut se fier à son courage qu'à la fortune.
Chacun peut gouverner lorsque la mer est belle.
Labeur, pour la jeunesse, assaisonne à souhait Tous les mets.
La vie serait courte sans les malheurs qui la rendent longue.
Tu as raison de regarder la faute de ton ami comme si tu en étais coupable.
Forcer un ami à rougir, c'est le perdre.
La pire tyrannie est celle de l'habitude.
Tu dois connaître les coutumes de ton ami et non les haïr.
Faire envie est préférable à faire pitié.
La voix d'un condamné peut se faire entendre, mais ses paroles sont vaines.
L'avare ne fait de bien que quand il meurt.
C'est deux fois secourir un malheureux que de le secourir promptement.
À la froide sagesse assez souvent s'allie, comme pour l'égayer, quelque grain de folie.
Même par jeu, il n'est pas permis d'offenser un ami.
Nul ne sait ce qu'il peut faire avant d'avoir essayé.
C'est nuire aux gens de bien qu'épargner les méchants.
Le poltron se dit prudent et l'avare économe.
Qui plaide pour un innocent est toujours assez éloquent.
Rien ne peut être fait à la fois précipitamment et prudemment.
Si tu supportes les défauts de ton ami, tu les fais tiens.
Celui qui a pitié se souvient de lui-même.
On désire surtout ce que l'on ne doit pas avoir.
Un mari trop ardent trompe déjà sa femme.
L'estime des hommes est un bien plus sûr que l'argent.
Si tu as un véritable ami ou seulement le nom, tes mésaventures te le diront.
Le bonheur fait l'ami, l'adversité l'éprouve.
L'homme n'est bon qu'à la condition de l'être à l'égard de tous.
A trop discuter, on perd la vérité.
Pardonne souvent à autrui, jamais à toi-même.
Il n'y a pas de source de profits aussi sûre que l'économie.
Tel croit à sa valeur qui doit tout à la chance.
L'âme de l'homme obtient tout ce qu'elle s'ordonne.
Quel mal souhaiter à un avare, si ce n'est de vivre longtemps ?
Supporte sans te plaindre ce qui ne peut être changé.
Qui est le premier à rire de lui-même ne prête à rire à personne.
Qui n'a point d'ennemis est fort à plaindre.
La fortune rend fous ceux qu'elle comble trop.
Le fleuve le plus large, on le passe à la source.
Aime ton père, s'il est juste, et s'il ne l'est pas, supporte-le.
C'est encore accorder quelque chose que de refuser avec grâce.
Domine tes passions pour qu'elles ne te dominent pas.
A l'indigent manque beaucoup ; Mais à l'avare manque tout.
Qui ne vit que pour soi est mort pour les autres.
On irrite celui qu'on aime à vouloir être aimé.
La fortune est semblable au verre ; plus elle est brillante, plus elle est fragile.
L'offense est plus facilement tolérée par les oreilles que par les yeux.
La faute que l'on commet pour ses maîtres est un acte de vertu.
Celui à qui l'on promet plus qu'il n'est juste veut plus qu'il ne lui est permis.
L'avare ne fait de bien qu'après sa mort.
Bien petite est la portion de la vie que nous employons à vivre.
L'homme meurt autant de fois qu'il perd l'un des siens.
La mort est un grand bien, puisqu'elle n'est pas un mal.