Citations de Sahar Khalifa (courtes)

Seul le corps peut aller en prison, l'esprit ne peut être prisonnier, on ne peut pas attraper le vent.
L'amour ne signifie pas la soumission : les femmes ne sont pas des marchandises dans des boutiques.
La queue du chien restera toujours tordue, même cent fois ajustée dans un moule.
Avoir la main dans l'eau n'est pas comme de l'avoir dans le feu.
Le regard a quelque chose de traître.
Un esprit lucide est un cran de sûreté.
Rien ne nous atteindra que ce que Dieu nous a destiné.
Les larmes ne sont qu'une pluie soudaine.
La femme est l'image et le symbole de la terre.
Chacun ne prend dans cette vie que ce qui lui est imparti.
Si le nouveau-né savait ce qui l'attend, il retournerait aussitôt dans le ventre de sa mère.
La lutte des classes est une construction pyramidale.
Deux amertumes passent inaperçues : la mort du pauvre et la crânerie du riche.
Une foi aveugle vaut bien mieux qu'une pensée déguisée.
Si le symbole meurt, le sentiment reste.
La peur est un bouclier qui ne protège même pas les sages.
L'artiste habite un univers lointain peuplé d'illusions, alors que le politicien mure son coeur .
Dans une révolution, on naît cent fois, et on meurt des milliers de fois.
En temps de guerre, la mort et le symbole triomphent des sentiments.
Si le coeur vieillit, le rêve vieillit aussi et devient décombres.
A-t-on jamais vu une ronce donner des roses ?
Les plaintes de l'âme restent longtemps tapies avant de jaillir.
La liberté est une note dans une symphonie.
Une personne en vaut une autre.