Citations de Victor-Lévy Beaulieu (courtes)

La vie ? Elle passe rapide comme l'éclair, ne donnant pas ce qu'elle promet.
La souffrance ne se partage pas, encore moins l'oubli que, par ténacité, on trouve parfois dedans.
En spiritualité, il est dangereux de marcher seul... Car l'essence de la vie intérieure, c'est l'obéissance.
Quand tout est facile, il n'y a rien de vraiment important.
L'apocalypse est au commencement de soi puisque la fin précède toute naissance.
Il n'y a pas de véritable méditation qui ne laisse pas épuisé.
Le secret du voyage est dans l'attente et nulle part ailleurs.
Il est difficile de dire avec vérité à partir de quel mot commence une révolution.
Vivre, quelle souffrance, et quelle souffrance sans partage !
Rien ne se perd jamais sinon soi-même, et c'est sans intérêt pour personne.
Ecrire est une tentation de diversion et un acte insensé d'oubli de soi.
Poussée à bout la solitude n'est que la face voilée de la multitude.
La vie est un éclair mais la mort est sans fin.
Rien de plus pathétique que le dérisoire.
On ne fuit jamais assez loin et on ne se fuit jamais assez longtemps ! Car toujours vous rejoint l'inadmissible.
Ce qui est sans partage dans sa vie ne laisse pas de quoi se ressouvenir.
La mort, c'est long parfois, ça veut vivre avant de finir.
L'ignorance nous force à des actions dont on ne comprend ni les causes ni les effets.
Mieux vaut profiter des expériences faites par d'autres que de les faire soi-même. Mieux vaut croire que voir.
Ne parle pas. C'est par la parole qu'on devient indigne de tout.
La méditation. Elle force à réfléchir quiconque a la foi et même celui qui ne l'a pas.
Rien n'intrigue davantage d'un certain langage, et l'accent qu'on met dedans.
Que pouvons-nous pour les autres quand les autres ne sont pas capables d'y faire quoi que ce soit ?
L'art n'est que de l'arbitraire mis en conserve.