Proverbes algérien (courts)

Deux choses ne s'apprécient bien que quand on ne les a plus : la santé et la jeunesse.
Le riche avare est semblable à un âne chargé d'or, qui mange de la paille.
Celui qui enseigne le bien aux autres, sans le faire, est semblable à l'aveugle qui porterait une lanterne.
La vérité n'est bonne à rien quand elle découvre les fautes d'autrui.
Le doute gâte la foi, comme le sel gâte le miel.
Les hommes dignes et imposants sont partis et les hommes décevants sont restés.
Le crâne du chauve est proche de Dieu.
Le messie a guéri des aveugles et des lépreux mais jamais des sots.
Il n'y a qu'un vilain homme qui puisse prêter la main à l'oppresseur contre l'opprimé.
C'est la vue du mur qui donne l'envie au bouc de se gratter.
Ca ne sert à rien de convoiter une chose qui n'est pas à nous.
Balais là où tu veux tomber.
A toi la galette très fine, à moi le repas deux fois.
J'ai cru que c'était un figuier plein de figues, alors que c'était un tronc plein de moustiques.
J'ai amené le borgne pour me tenir compagnie, il a ouvert son oeil et m'a fait peur.
Manger peu, chasse beaucoup de maladies.
En sa cérémonie, il était dormeur, et dans celle des autres, il est devenu danseur.
Qui t'accuse ou te loue sans sujet, n'importe : il ne t'aime pas.
Avec une seule fève, on ne peut pas préparer la soupe.
Un feu lointain ne réchauffe point.
Peste soit du bienfait que les délais précédent, et que suit le reproche !
Benêt, qui a cuit un oeuf, benêt qui espère en manger.
Balaie là où tu veux tomber.