Proverbes allemand (courts)
La véritable amitié ne gèle pas en hiver.
La fierté et la bêtise sont faites du même bois.
Critiquer l'Etat, c'est ton droit ; mais n'oublie pas que l'Etat, c'est toi !
Le blé et la reconnaissance ne poussent qu'en bonne terre.
Où la femme règne, le diable est premier ministre.
Celui dont la maison est de verre doit se garder de jeter des pierres aux autres.
Au pays des boiteux chacun pense qu'il marche droit.
Il vaut mieux un moineau dans la main, qu'un pigeon sur le toit.
La demande est chaude, le merci est froid.
Un homme porte son âge dans ses os, une femme sur son visage.
Nul n'est plus chanceux que celui qui croit à sa chance.
Trois choses entrent dans une maison sans se faire annoncer : les dettes, la vieillesse et la mort.
En ne prêtant pas, on perd des amis ; en prêtant, on gagne des ennemis.
Heureux celui qui oublie ce qu'on ne peut plus changer.
Le travail du matin vaut de l'or.
Qui écrit des lettres d'amour doit avoir les mains moites.
Toute notre vie consiste à apprendre et à oublier.
Mieux vaut un paysan en bonne santé qu'un empereur malade.
la plume est plus forte que l'épée.
Mieux vaut la dictature du fer que l'anarchie de l'or.
Une femme et un poêle ne doivent pas bouger de la maison.
Quand l'orgueil vient, le bonheur s'en va.
Une poignée de chance vaut mieux qu'un sac plein de sagesse.
Qui baigne ses mains dans le sang les lavera dans les larmes.
La promesse a des jambes ; seul le don a des mains.
La beauté est la nourriture de l'oeil et la tristesse de l'âme.
Dieu règne au ciel, et l'argent sur la terre.
Une haie de séparation garde verte l'amitié.
Méchanceté s'apprend sans maître.
Il faut manger comme un homme en bonne santé et boire comme un malade.
Mari qui frappe sa femme frappe sa main gauche de la droite.
La jeunesse croit beaucoup de choses qui sont fausses ; la vieillesse doute de beaucoup de choses qui sont vraies.
Un bon soldat ne doit penser qu'à trois choses : 1 au roi ; 2 à Dieu ; 3 à rien.
Celui qui a le choix a aussi le tourment.
Quand le loup enseigne aux oies leurs prières, il les croque pour ses honoraires.
C'est aussi un art que d'être fou de temps en temps.
On attrape les lièvres avec des chiens, les femmes avec de l'argent et les sots avec des louanges.
Quand le vautour meurt, la poule ne pleure pas.
Trois choses sont fugitives : l'écho, l'arc-en-ciel, la beauté des femmes.
Lorsque l'amitié penche vers l'amour, elle doit jouer le second violon.
A tas de blé, le rat s'y met ; et à tas d'argent, les procès.
La jeunesse est une ivresse sans vin et la vieillesse un vin sans ivresse.
La vérité engendre la haine.
La vérité est aux oreilles ce que la fumée est aux yeux et le vinaigre aux dents.
Vous avez beau cacher la queue d'un âne, il montrera toujours ses oreilles.
L'heure du matin a de l'or en bouche.
Comme le travail, ainsi le salaire.
Agir dans la colère, c'est s'embarquer dans la tempête.
Dans le besoin, le diable mange des mouches.
Mieux vaut s'asseoir avec le hibou que voler avec le faucon.
L'oiseau chante comme le lui permet son bec.
Ce qui nous manque nous instruit.
la beauté passe, la vertu demeure.
La femme, comme la Lune, brille d'un éclat emprunté.
La joie est suspendue à des épines.
Un oeuf pourri gâte toute la bouillie
Où règne la femme, le diable est premier ministre.
Les grands arbres donnent plus d'ombre que de fruit.
L'amour et la haine sont des parents consanguins.
Le diable est le prince du lendemain.
Un seul enfant, enfant de douleur ; deux enfants, deux camarades.
Celui qui ne punit pas le mal, l'invite.
Le meilleur charpentier est celui qui fait moins de copeaux.
Ce qu'on ne peut pas tenir, il faut le laisser pourrir.
Les yeux se fient à eux-mêmes, les oreilles se fient à autrui.
L'éponge absorbe, mais il faut la presser pour qu'elle s'exprime.
chaque chose en son temps.
Le plus lourd bagage pour un voyageur, c'est une bourse vide.
Qui sème la discorde est pourvoyeur du diable.
la langue d'un peuple, c'est son âme.
L'exercice fait le maître.
Il est bon de nager près du bateau.
Qui trop haut prend le ton, n'achèvera pas la chanson.
Qui veut vendre un cheval aveugle en vante les pattes.
Qui cultive les oignons n'en sent pas l'odeur.
Chacun tient sa chouette pour un faucon.
A qui Dieu donne une femme, il donne aussi la patience !
Une femme ivre est une porte ouverte.
Qui creuse une fosse pour les autres y tombe.
Toutes sortes de gens disent la vérité : les sots, les enfants et les ivrognes.
Quand les baies sont mûres, elles tombent plus souvent dans la boue que sur des pétales de roses.
Les savants font l'almanach et Dieu fait le temps.
Soldats dans la paix sont comme poêles en été.
Les médecins purgent les corps ; les théologiens, la conscience, et les gens de loi, la bourse.
Les rêves ne sont que de l'écume.
L'humilité est bonne à toutes choses.
On ne bâtit rien avec des pétales de roses.
Le vin fait surnager les secrets.
Ne triomphe pas avant d'avoir franchi le fossé.
il faut battre le fer quand il est encore chaud.
L'avare est un cheval chargé de vin et qui boit de l'eau en chemin.
Les oeufs de chacun doivent mieux valoir que les poussins des autres.
Mieux vaut pas de cuillère que pas de soupe.
Quand l'arbre est déraciné, chacun vient à la ramée.
Qui a peur des étincelles ne devient pas forgeron.
Chacun est à soi-même le prochain.
Qui s'est brûlé la langue n'oublie plus de souffler sur sa soupe.
Qui souffle sur le feu a des étincelles dans les yeux.
Le feu de bois vert donne plus de fumée que de chaleur.