Proverbes brésilien (courts)

L'espoir est le dernier à mourir.
Là où le sang a coulé, l'arbre de l'oubli ne peut grandir.
Dieu est grand mais la forêt est encore plus grande.
Mieux vaut rester rouge cinq minutes que jaune toute la vie.
L'amour est aveugle, il faut donc toucher.
L'eau douce gouttant sur la pierre dure finit par la percer.
La bonne volonté raccourcit le chemin.
Le mensonge a les jambes courtes.
Le pauvre mange de la viande quand il se mord la langue.
Dans la bouche fermée n'entrent pas de moustiques.
La terre n'a pas soif de sang des guerriers, mais de la sueur des hommes.
Dans la maison du forgeron la broche est en bois.
Les poules d'en haut salissent celles d'en bas.
Une orange dans la rue : où elle est pourrie, où il y a des vers.
Quand il pleuvra de la bouillie, les mendiants auront des fourchettes.
La terre n'a pas soif du sang des guerriers, mais de la sueur des hommes.
Les paroles ne salent pas la soupe.
À la douane tout est gras, jusqu'aux rats.
Un vieux père et des manches déchirées n'ont jamais déshonoré personne.
Père riche, fils noble, petit-fils pauvre.
Si j'utilise les mains, c'est que l'amour est aveugle.
Tant que je cours, mon père a un fils.
Le perroquet mange le maïs, et c'est la perruche qui en est accusée.
Tous les cigares finissent en fumée.
Un loup ne mange pas un loup.
Bien coiffée, il n'y a pas une femme laide.
Quand il y a trop d'offrandes, le saint se méfie.
La poule de la voisine est toujours meilleure que la mienne.
Le saint de la maison ne fait de miracles.
Le vieux boeuf préfère l'herbe tendre.