Proverbes japonais (courts)

On apprend peu par la victoire, mais beaucoup par la défaite.
Sept fois à terre, huit fois debout.
On commence à vieillir quand on finit d'apprendre.
La vie est une bougie dans le vent.
Le succès c'est tomber sept fois, se relever huit.
Une rencontre n'est que le commencement d'une séparation.
La pluie tombe toujours plus fort sur un toit percé.
La femme infidèle a des remords ; la femme fidèle a des regrets.
La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu.
Une vision sans action est un rêve. Une action sans vision est un cauchemar.
On ne peut admirer en même temps la lune, la neige et les fleurs.
Les mots que l'on n'a pas dits sont les fleurs du silence.
Le miroir est l'âme de la femme comme le sabre est l'âme du guerrier.
L'espace d'une vie est le même, qu'on le passe en chantant ou en pleurant.
Apprends la sagesse dans la sottise des autres.
Le malheur peut être un pont vers le bonheur.
Celui qui confesse son ignorance la montre une fois ; celui qui essaie de la cacher la montre plusieurs fois.
Lorsque l'eau monte, le bateau fait de même.
Réussir sans travailler dur est aussi peu probable que de récolter là où l'on n'a pas semé.
L'oiseau en cage rêvera des nuages.
Regarde toujours dans la direction du soleil levant et tu ne verras jamais l'ombre derrière toi.
L'eau prend toujours la forme du vase.
L'amour d'une mère est plus profond que l'océan.
Si tu es pressé, fais un détour.
L'homme fort et entraîné ne craint pas l'adversité. L'homme sage ne la rencontre pas.
Dieu habite dans un coeur honnête.
Si tu crois tout ce que tu lis, tu ferais mieux de ne pas lire.
Le clou qui dépasse appelle le marteau.
Mieux vaut voyager plein d'espoir que d'arriver au but.
La pluie tombe sur toutes les fleurs, elle flétrit les unes et épanouit les autres.
Il est impossible de se tenir debout en ce monde sans jamais se courber.
La bougie ne perd rien de sa lumière en la communiquant à une autre bougie.
Le bonheur va vers ceux qui savent rire.
Les mots qu'on n'a pas prononcés sont les fleurs du silence.
Toute rencontre est importante, car elle est peut-être unique.
Si vous cherchez la source du fleuve, vous la trouverez dans les gouttes d'eau sur la mousse.
Le seul bonheur que tu trouveras au sommet des montagnes est celui que tu y apporteras.
La vie est une lumière devant le vent.
On ne peut pas chasser le brouillard avec un éventail.
Nul n'a raison contre la colère du seigneur ni les larmes d'un enfant.
Tombe sept fois, relève-toi huit.
Pour la belle-fille, un seul frère ou soeur de son mari vaut mille diables.
Même la pensée d'une fourmi peut toucher le ciel.
Même le singe tombe de l'arbre.
En atteignant le but, on a manqué tout le reste.
Il n'y a pas de meilleur miroir qu'un véritable ami.
Quiconque ne touche pas à un dieu n'est pas exposé à sa vengeance.
Les enfants grandissent, même sans parents.
Tous admirent le paon. Alors les oiseaux disent : "Mais regardez ses pattes, et écoutez sa voix !"
Les fleurs tombées ne retournent pas à leurs branches.
Trop est pire que peu.
Ce qu'un homme ne dit pas est le sel de la conversation.
Si tu as fait le maximum, tu n'as plus qu'à attendre tranquillement.
La grenouille dans un puits ne sait rien de la haute mer.
La bougie ne perd en rien de sa lumière en la communiquant à une autre bougie.
Toute politesse exagérée devient une impolitesse.
Le malheur peut être un pas vers le bonheur.
Le bonheur sourit à ceux qui agissent.
Un seul frôlement de manches fait naître l'amour.
L'absent s'éloigne chaque jour.
N'attend pas pour faire ce que tu as décidé.
Le coeur des femmes ressemble au ciel d'automne, car capricieux.
Quand la lune est pleine, elle commence à décliner.
On peut aussi bien prier une sardine, ce n'est qu'une question de foi.
Le monde est éternel, la vie est bien courte !
La vie humaine est une rosée passagère.
Le sac des désirs n'a pas de fond.
Le meilleur miroir ne reflète pas l'autre côté des choses.
Le devoir est plus léger qu'une plume, et plus lourd qu'une montagne.
En touchant le vermillon, on se salit de rouge.
La louange est le commencement du blâme.
Le ciel vient toujours au secours de ceux qui ne lui laissent pas tout à faire.
Chez les corbeaux, il y a l'amour filial de rendre la bouchée.
En période de paix, il ne faut pas oublier les troubles.
La bêtise ne peut être guérie par aucun remède.
Ne suivez jamais les traces du malheur, il pourrait bien se retourner et faire volte-face.
Celui qui a une bonne écriture dessine bien.
Demander ne coûte qu'un instant d'embarras ; ne pas demander, c'est être embarrassé toute sa vie.
Laissez deviner aux hommes par vos propres exploits qui étaient vos ancêtres.
Donnez un grain d'audace au timide, il deviendra roi.
Les enfants sont un fardeau éternel.
L'idiot est celui qui cherche des poissons dans les arbres.
Éducation passe naissance.
La pierre précieuse, non taillée, ne brille pas.
Les généraux triomphent, les soldats tombent.
L'amour est au-delà de la raison.
La ficelle du sac de la patience se rompt.
On apprend plus à voir une fois qu'à entendre cent fois.
Tu peux rester immobile dans le courant d'une rivière mais pas dans le monde des hommes.
Ce qui est fait est fait, le passé ne revient plus jamais.
Quand une femme veut paraître intelligente, elle manque de vendre son boeuf.
Après la pluie, le sol se durcit.
S'il travaille pour toi, tu travailles pour lui.
La neige ne brise jamais les branches du saule.
Si tu dois être chien, sois chien de samouraï.
Plutôt que de crier sur les chats pour les faire fuir, rangez le poisson.
Corrige-toi en regardant les autres.
Les poussières qui s'amassent forment une montagne.
Qui s'est brûlé la langue à la soupe chaude souffle pour refroidir la salade.
Même pour être voleur, il faut apprendre dix ans.