Proverbes mongo (courts)

Celui qui a la diarrhée n'a pas peur de l'obscurité.
Remercier sa mère est une perte de temps.
Une noix, on peut la dépasser par la taille, jamais par le feu.
Le tronc de bananier ne peut servir de bois de chauffage.
Le rat qui précède dans un abri ne se laisse pas brûler la queue.
Le passage d'une personne bancale dessèche le sentier.
La première moisson du millet est souvent une gazelle.
La pipe qui consume le tabac, se laisse consumer aussi par le tabac.
La notoriété ne s'achète pas.
Compte sur ce que tient ton pouce et ne compte pas sur ce que contemplent tes yeux.
On ne touche pas le derrière d'un perroquet.
Ce qui te fauche nuitamment a été conçu en plein jour.
L'arbre abattu par 100 hommes sera relevé par 100 hommes.
Le touraco ne revient jamais de chez le perroquet les mains vides.
Un lokombe ne peut être placé à l'intérieur d'un autre lokombe.
On ne tamise pas pour un sot.
Le moteur qui reçoit et accepte tous les coups de pilon finit par se trouer un jour.
Un serpent peut donner naissance à une mouche.
Les conséquences de l'égoïsme surgissent à la fin, jamais au début.
La mort est un mystère, les pratiques occultes ne sont qu'une illusion.
Ce qu'un vieux voit couché, un jeune ne le voit pas. Même debout.