Proverbes persan (courts)

La patience est un arbre dont la racine est amère, et dont les fruits sont très doux.
La femme sage est celle qui a beaucoup à dire mais qui garde le silence.
La vie est une ivresse continuelle : le plaisir passe, le mal de tête reste.
La force de l'eau vient de la source.
On ne cueille pas le fruit du bonheur sur l'arbre de l'injustice.
Donnez un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir.
La tranquillité de deux mondes repose sur ces deux mots : bienveillance envers les amis, tolérance à l'égard des ennemis.
Le mensonge qui fait du bien vaut mieux que la vérité qui fait du mal.
Le savoir est une couronne sur la tête, tandis que la richesse n'est qu'un joug sur le cou.
La politesse est une monnaie destinée à enrichir non point celui qui la reçoit, mais celui qui la dépense.
L'ignorance est une rosse qui fait broncher celui qui la monte et fait rire de celui qui la mène.
La précipitation vient du Diable ; Dieu travaille lentement.
Le serpent change de peau, non de nature.
Si l'associé était bon, Dieu en aurait pris un.
La fortune vient à pas de tortue, et fuit comme une gazelle.
L'abeille brusque-t-elle le jasmin ?
Une corde rompue peut être renouée, mais le noeud se sentira.
Si tu veux être apprécié, meurs ou voyage !
On peut laver sa robe et non sa conscience.
Le vrai sage est celui qui apprend de tout le monde.
L'excuse d'un sot est pire que sa faute.
Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.
A l'hôtel de la décision les gens dorment bien.
L'ignorance, c'est la mort ; le savoir, c'est la vie.
La passoire reproche à l'écumoire d'avoir des trous.
On peut nouer un fil rompu, mais il y aura un noeud au milieu.
N'ouvrez pas la porte que vous serez incapable de refermer.
Le voleur va dans une direction et le volé dans mille.
Cueillons les douceurs, nous n'avons à nous que le temps de notre vie.
Mieux vaut une mauvaise réputation que demeurer dans l'obscurité.
Le doute est la clé de toute connaissance.
Vouloir donner de l'éducation à un homme indigne, c'est prétendre placer des noix sur une coupole.
Si à midi le roi te dit qu'il fait nuit, contemple les étoiles.
Quand le ventre est vide, le corps devient esprit ; quand il est rempli, l'esprit devient corps.
L'ivresse de la jeunesse est plus forte que l'ivresse du vin.
Les femmes sont comme les chats qui retombent toujours sur leurs pattes.
La lampe de la pauvreté n'a pas de lumière.
La bougie donne plus de lumière quand on la mouche.
Ne pas se repentir d'une faute en est une autre.
Le savant qui ne met pas en pratique son savoir est une abeille qui ne donne pas de miel.
De quatre choses nous avons plus que nous ne croyons : des péchés, des dettes, des années et des ennemis.
Aucun chat ne prend des souris pour l'amour de Dieu.
Un peu de vin est une antidote contre la mort ; en grande quantité, il est le poison de la vie.
Le sage réfléchit avant d'agir.
Qui a plus de toits a plus de neige.
Quand il touche la forêt, le feu dévore aussi bien le bois vert que le bois sec.
Qui a fait le travail ? Celui qui l'a achevé.
Le propriétaire a une maison et le locataire en a mille.
La peine que l'on prend pour un ami est un repos.
Plus vous laissez à vos héritiers, moins ils vous regrettent.
Ce que tu manges devient pourriture, ce que tu donnes devient une rose.
La parole est la rumination de l'homme, s'il ne parle pas, il se morfond.
L'homme pressé refait deux fois la même chose.
L'enfant qu'on a dans la vieillesse est un grelot au pied du cercueil.
Un once de vanité gâte un quintal de mérite.
On prend les femmes comme certaines forteresses, par leur issue secrète.
Qui n'a pas d'enfants n'a pas de lumière dans les yeux.
La courtisane ne délie pas le noeud de sa ceinture pour l'amour du prophète.
La fumée de chacun sait par où sortir.
On ne vend jamais ses meilleurs chameaux, quelquefois l'amitié les donne.
Si le voeu des élèves était exaucé, il n'y aurait aucun maître vivant.
Le vrai musc est celui qui répand son parfum et non celui que vante le droguiste.
Une centaine de citadins ne peuvent dénouer le noeud fait par un paysan.
Le plaisir de trouver vaut mieux que ce que l'on trouve.
Nul royaume n'est stable si le bout d'une épée ne le soutient.
De l'union de "si" avec "mais", naquit un enfant nommé "plaise à Dieu que..."
On ne porte pas deux pastèques dans une seule main.
Le meilleur repentir est de ne plus pécher.
Quelle est la valeur des hommes ? - Ce qu'ils cherchent.
De quatre choses nous avons plus que nous croyons : des péchés, des dettes, des ennemis et des années.
Le compliment exagéré est pire qu'une injure.
Tout défaut qui plaît au sultan est une qualité.
Décrire la jouissance qu'on a éprouvée, c'est la moitié de la jouissance.
Les femmes sont des chattes qui retombent toujours sur leurs pattes.
Qui brûle sa maison se chauffe au moins une fois.
C'est au plus étroit du défilé que la vallée commence.
C'est contrarier les desseins du maître que d'arracher à la branche le fruit qu'elle veut nourrir encore.
Que de maladies qui ne sont en réalité que des guérisons !
La nécessité est une seconde captivité.
La dissimulation est aux affaires ce que l'alliage est à la monnaie : un peu est nécessaire, trop la discrédite.
Un pêché est beaucoup ; mille prières sont peu.
Le temps est le creuset de l'amitié.
Au champ de l'univers, tu cueilleras ce que tu sèmes.