Proverbes tibétain (courts)

Quand tu arrives en haut de la montagne, continue de grimper.
Il vaut mieux avoir vécu vingt-cinq jours comme un tigre qu'un millénaire comme un mouton.
Tout le monde meurt, mais personne n'est mort.
Le voyage est un retour vers l'essentiel.
Les paroles ne servent à rien, seule l'action compte.
Le sage ne joue jamais à saute-mouton avec une licorne.
La santé de l'intérieur se voit à l'extérieur.
Si tu arrives au sommet de la montagne, continue de grimper.
Un étranger, c'est un ami que l'on n'a pas encore connu.
Les chiens n'aiment pas le bâton, les hommes n'aiment pas la vérité.
Bavardage est écume sur l'eau, action est goutte d'or.
La parole doit être vêtue comme une déesse et s'élever comme un oiseau.
Avec une volonté de fer, une souris peut renverser un éléphant.
Le bois seul ne peut allumer le feu.
L'homme sage cherche la connaissance, le fou suit le rapport des autres.
Mange selon la hauteur de ton sac à provisions, marche selon la largeur de ton pas.
Qui par son erreur a chuté, doit apprendre seul à se relever.
La liane parvient au sommet d'un grand arbre en s'appuyant sur lui.
Le pire dans la vie religieuse est mieux que le meilleur dans la vie séculière.
Le père a été mordu par un serpent, et son fils a peur d'une corde multicolore.
D'un pot vide rien ne peut être versé dans un autre récipient vide.
Les vrais chefs doivent savoir désobéir.
Le sentier est unique pour tous, les moyens d'atteindre le but varient avec chaque voyageur.
Pour incendier une forêt, il faut l'aide du vent.
La bonté parle dans un murmure, mais le mal cris.
Avec un coeur résolu, une souris peut soulever un éléphant.
On ne saurait choisir un ami à la façon dont un chien se précipite sur un morceau de viande.
Un mensonge est comme un saut d'un toit élevé.
Le bien parle en chuchotant, le mal vocifère.
Le foie de mon ennemi est le fourreau de mon épée.
Tu es en colère contre le yak, mais tu fouettes le cheval.
Un mensonge est un saut du haut du toit.
On ne peut coudre avec une aiguille à deux pointes.
Si tu bois l'eau de la vallée, respecte les lois de la vallée.
Nos meilleurs maîtres sont ceux qui nous font souffrir le plus.
Sans hache, aucun arbre peut être abattu.
Pour que la brûlure cesse, il faut retirer la main du feu.
Si les Tibétains sont ruinés par l'espoir, les Chinois le sont par la suspicion.
Quand on écoute un parti, on est ignorant ; quand on écoute deux partis, l'esprit s'éclaircit.
L'impulsivité aveugle l'homme, le petit col entrave le cheval.
L'eau passe, mais la rive reste.
Qui peut dire avec certitude qu'il vivra demain ?
La lune s'obscurcit en se rapprochant au soleil.
Il n'est pas de maladies incurable, seulement des personnes incurables.
Tout regard est un jugement : efforce-toi de voir clair.
Un moine, une doctrine ; une région, un patois ; une contrée, une coutume.
On ne parvient pas au cinquième étage sans avoir commencé par le rez-de-chaussée.
Qui agit bien ne saurait faire fausse route.
Le désir est le père de l'envie.
Sonde ton caractère, il sera ton destin.
Qui ne connaît pas l'alphabet n'a obtenu qu'à moitié le corps humain.
Cuir endurci au beurre, au beurre ne s'assouplit.
Qui sauve une vie, sauve le monde entier.
À l'homme qui se noie, l'homme qui se noie s'agrippe.
Un homme couard bardé d'armes sera le premier à se livrer à l'ennemi.
Peu importe si vous mangez un peu ou beaucoup d'ail, l'odeur est tout aussi forte.
Manger de la chair, c'est manger ses parents.
À chaque vallée ses traditions ; à chaque monastère son lama ; à chaque lama sa religion.
Qui n'a fait qu'un pas a progressé.
L'instruction est le plus bel ornement.